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O spiţă de neam a familiei Racoviţă şi un vicleşug asupra altui vicleşug) / Une genealogie de la famille Racovitza et “une fourberie sur une autre fourberie”

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Limba de redactare română
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Excerpt Une ancienne supplique de 1835, accompagné d’un arbre généalogique, nous a mis sur les traces d’une vieille querelle sur la possession des terres et des biens, dont les protagonistes étaient les héritiers de la branche cadette des Racovit za, issus du grand hetman (commandant de l’armée) Doumitraschko Racovitza, frère du Prince Régnant de Moldavie et de Valachie, Michel Racovitza. A la fin d’une vie très agitée (de même que les événements de son temps) il finit ses jours après une détention en prison, conséquence de ses manigances contre le Prince Régnant Grégoire II Ghika. Le Prince l’obligea de payer une grosse somme d’argent, comme „frais de détent ion”, ainsi que sa femme Ilynka, née Cantacu zène (fille du grand hetman valaque Michel Cantacuzène) se vit obligée de vendre leur fortune pour acquitter la dette. Après la mort de son mari, Ilynka pria le Prince d’oublier ses fautes. Comme elle avait vendu aus si les biens de sa dot pour payer ce qui restait de la dette de son mari, elle s’adressa au Prince pour que son héritage soit restitué, ce que le Prince Ghika accepta. Le hetman et sa femme avaient eu trois fils: Doumitraschko II, Radou et Ionitza qui, eux aussi avaient des charges importantes dans le pays. Après la mort de son mari Ilynka partit pour la Valachie, chez sa famille, avec deux de ses fils, Doumitraschko II et Ionitza. Quelques années avant de mourir, elle rédigea son testament, en faveur de ses fils. Mais, après quel que temps, elle se rendit compte des ma lversations de son aîné Radou qui, devenu grand logothète en Moldavie, voulait mettre la main sur les biens de la famille. Alors elle changea son testament, en évincent Radou de sa fortune. Après sa mort, Radou agit de concert avec son frère Doumitraschko II, en cachant les testaments de leurs parents, faisant mine de partager le patrimoine de la famille comme si les testaments n’existaient pas. Les deux frères aînés se sont entendus pour changer les propriétés: Radou donnait à Doumitraschko II les terres de V alachie, soit disant, „héritées” de leur mère (Radou s’était fixé en Moldavie), quoi qu’il ait été éloigné du testament, contre les terres de Doumitrascho II, en Moldavie. Ils ont fait mine de rien savoir sur les testaments de leurs parents, en les cachant dans leurs maisons et, de cette manière, ils ont trompé leur frère cadet, Ionitza. Après quelques années Ionitza mourut pendant que sa femme s’était réfugiée avec leurs enfants en Transylvanie, à cause des émeutes et des invasions. Elle y resta plusieurs années et s’y remaria. Quand elle revint en Valachie, son seul fils Doumitraschko III ne sachant rien quant aux héritages de son père et de ses ancêtres, ne trouvant aucun document de ce sort parmi les actes de son parent, se contenta de vivre modestement. Le long de sa vie il réussit pourtant à grandir son patrimo ine et laissa, à sa mort, une belle fortune à son unique fille Rouxandra, mariée au grand postélnik Constantin Gr. Soutzo. En 1830, la femme d’un cousin germain de Rouxandra mourut toute pauvre, à cause des dettes accumulées par ses deux fils, dont la fortune sera mise à l’enchère. A cette occasion, dans ses coffres on découvre les anciens testaments de l’hetman Doumitraschko et de sa femme Ilynka. Ainsi la tromperie de leurs fils aînés, contre le cadet Ionitza est découverte. Considérant que les descendants de Doumitraschko II et de Radou héritaient aussi leur rude acti on, Rouxandra Soutzo, la nièce de Ionitza, composa la supplique de 1835, en demandant au Divan du pays la rémission de la fortune que son grand-père devait hériter. Malheureusement, les documents plus tardifs nous font savoir que la supplique de Rouxandra n’apporta pas la satisfaction de ses demandes. Son unique fils, Grégoire Soutzo, hérita de sa mère seulement la fortune qu’elle-même avait reçue de son père Doumitraschko III Racovitza.
Paginaţia 65-87
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Titlul volumului de apariție
  • Muzeul Naţional; XVII; anul 2005