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Populaţii atestate în Banat în secolele IX-XII surse istorice şi problemele arheologice / Populations attestées dans le banat aux IX-XII siècles sources historiques et problèmes archéologiques

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Limba de redactare română
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Excerpt L’auteur s’est proposé de ramasser, dans le présent article, les informations historiques concernant les ethnies attestées sur le territoire du Banat (délimité au Nord par la rivière
de Mureş, à l’Ouest, par la Tisza, au Sud, par le Danube et à l’Est, p
ar les Carpates) des IXe - XIIe siècles, informations puisées dans les sources
et les documents issus à l’époque. Nous avons également eu l’intention d’obtenir des informations dans le but d’identifier les religions pratiquées ainsi que la situation administrative de la région, tout en les corrélant avec l’investigation archéologique funéraire pour voir en quelle mesure les deux types d’informations sont compatibles. Ainsi, du point de vue historique, on atteste au IXe siècle, les Marvans ou Méréhans, tribu slave, en conflit avec les Bulgares qui les avaient attaqués. Au Xe siècle, les populations nomades de steppe y sont attestées (les Hongrois noirs, identifiés avec les Kabares), de même que les Slaves et les Romanes. La toponymie témoigne de la présence de groupes provenant des sept tribus qui avaient pénétré en Pannonie à la fin du Xe siècle (Jenö, Nyék, Terjén, Varsany, Kér, Keszi, Gyarmat). Pour ce qui est de leur religion, on remarque la pratique du christianisme de
rite oriental
mais aussi des croyances païennes où les chamans avaient le rôle primordial.
Il n’est pas du tout exclu que, au sud de la région, surtout dans la partie montagnarde, l’hérésie bogomile y eût pénétré. Les formations politiques attestées sont celle de Glad, conquise par les Magyars, donc intégrée après la troisième décennie du siècle, à la confédération de tribus magyares, et, vers la fin du même intervalle chronologique, celle de Ahtum, détachée du territoire contrôlé par les Magyars. L’archéologie funéraire a identifié plusieurs types de nécropoles. Pour la région de plaine, il y a les nécropoles à mobilier austère (IXe-Xe siècles), Köttlach (IXe - commencement du Xe siècles), l’horizon de steppe 1. Au dernier tiers du Xe siècle sont apparues les nécropoles du type Bielo Brdo. Les nécropoles méridionales du type sud-danubien 1, typiques pour la fin du premier Tsarat bulgare, se retrouvent sur la ligne du Danube et dans la zone collinaire du Sud-est. Outre les populations mentionnées ci-dessus, les Petchenègues aussi, ainsi que des éléments de la population colonisée de l’Europe occidentale et centrale y ont probablement pénétré au XIe siècle. Les derniers faisaient partie surtout de l’appareil administratif et ecclésiastique. Après que l’armée du nouveau Royaume de la H ongrie a conquis la formation politique de Ahtum, le territoire a été divisé en comtés (initialement, l’on en avait supposé un très grand, nommé Timiş). Les mêmes croyances religieuses y sont attestées. Il n’est pas du tout exclu que, dans la région de montagne y ait existé un contrôle byzantin témoigné par la présence des nécropoles de l’ho rizon sud-danubien 2 (la fin du XI siècle). Les nécropoles de e l’horizo n de steppe 1 ont disparu, étant remplacées par celles du type Bielo Brdo. Pour le XIIe siècle, la situation est similaire du point de vue ethnique et religieux, plus l’apparition des nouveaux monastères fondés par des ordres religieux de l’Europe centrale. Plusieurs comtés sont administrativement attestés (Cenad, Timiş et, en 12 00, Caraş). À partir de ce siècle, la présence petchenègue y est une certitude.
Les découvertes funéraires indiquent, dans la région de plaine du Banat, l’existence de l’horizon funéraire du type Bielo Brdo, tandis qu’au sud-est et sur la ligne du Danube, l’horizon sud-danubien 2. Aux XIe – XIIe siècles, il y avait également des cimetières à mobilier austère, dans toutes les régions du Banat et celles des monastères. Si l’on corrobore les deux types d’informations, on peut dire que l’on se
trouve devant un mélange de populations avec des aspects de culture matérielle et spirituelle, qui diffèrent d’une zone à l’autre. Du point de vue générique, l’on peut distinguer, dans l’espace soumis à l’analyse, deux grandes zones culturelles. La première se trouve sur la ligne du Danube et dans les régions des collines et des montagne du sud-est (l’influence bulgare tardive et ensuite byzantine), et la seconde, dans la zone de plaine où l’influence matérielle et culturelle dominante appartient aux populations nomades de steppe. Il existe également des communautés où l’on constate un possible mélange de populations ap
partenant aux deux grandes
aires culturelles (en témoignent les découvertes funéraires). C’est toujours dans la région de plaine que les populations de l’Europe centrale et occidentale pénètrent pur la première fois dans les couvents nouvellement fondés. Dans cette étape de la recherche, les Petchenègues restent encore, du point de vue funéraire, un problème à résoudre, puisque les éléments de culture matérielle qui les distinguent des autres populations ne sont pas, pour le moment, mis au jour.
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Titlul volumului de apariție
  • Muzeul Naţional; XIX; anul 2007