Cercetări privind situaţia socio-economică şi demografică a zonei moldavo-dobrogene în sec. al XVII-lea / Recherches concernant la situation socio-économique et démographique de la zone Moldavie et de Dobroudja au XVIIe s.
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| Limba de redactare | română |
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| Excerpt | Dans cette étude on a éclairci un problème presque inconnu jusqu'à présent — la configuration géographique, économique, sociale et démographique du vakif (fondation pieuse islamique) créé par le sultan Osman IL en 1621, pour l'entretien de la mosquée et de la cité d'Isaccea. L'ouvrage se base sur des documents inédits qui se trouvent aux archives d'Istanbul et de Cracovie ; la plus importante pièce est le registre fiscal officiel, daté le 25 juillet 1645, des localités qui composent ce vakif. On constate que le vakif comprenait 14 localités, situées sur les deux rives •du Danube ; les 10 villages situés au nord du fleuve „avaient été détachés du pays de Moldavie". Dans le même registre est établie la limite nordique du vakif ; il y a aussi des indications précises concernant la nature et le quantum des impôts que les habitants du vakif étaient obligés à payer. Mais, d'autres documents mentionnent le fait que les dispositions du fondateur n'ont pas été appliquées exactement. La fondation de ce vakif éclaircit „le mystère" de la disparition (après 1617) des références provenant des documents officiels roumains concernant une partie du territoire du sud-est de la Moldavie. De même, on constate que les occupations principales des habitants du vakif étaient l'élevage (surtout celui des moutons) et l'agriculture (la culture des céréales et du lin, la culture maraîchère et la viticulture). En même temps on remarqué que les habitants pratiquaient intensément la pêche et l'apiculture. Dans la même zone a été développé le commerce de transit. Une série de comptes rendus de budget originaux indiquent précisément le niveau des revenus annuels du vakif (1 310 000—2 074 200 akçe) et les chapitres de dépenses (960 000—1 152 000 akçe étaient envoyés chaque année à Mecque et à Mé-dine) ; en général, le bilan financier du vakif a été équilibré. En corroborant les données sûres des documents mis en valeur dans cet ouvrage, l'auteur estime que dans le vakif d'Isaccea ont vécu à l'époque environ 20 000 nonmusulmans, parmi lesquels la grande majorité était représentée par les .Roumains. |
| Paginaţia | 163-176 |
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