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Ion C. Brătianu şi societăţile secrete / Ion. C. Bratiano et les sociétés secrètes

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Excerpt L'étude apporte des témoignages peu connus sur la vie du grand homme
politique Ion. C. Bratiano.
A l'époque de son exil à Paris (après la répression de la révolution de
1848) i l fut entraîné - par son antourage français à ce qu'il parait - dans le "complot
du Hyppodrome" dressé contre l'Empereur Napoléon ΙΠε, en 1853.
A la suite d'une perquisition, la police impériale trouva chez lui la presse
dont les conspirateurs avaient imprimé les "manifestes révolutionnaires". I . C.
Bratiano fut arrêté et condamné à la prison pour trois ans. Malgré toute la peine
qu'il s'est donné pour soutenir son innocence, les autorités françaises ont gardé leur
soupçons à son égard et au sujet de l'activité politique qu'il déploya plus tard dans
son pays.
En 1868 lorsqu'il fut ministre et proche conseiller du prince Charles de
Hohenzollem, un rapport du consul français à Iassy, Delaporte, nous fait preuve
qu'il était encore surveillé. Delaporte relatait à son ministre que Bratiano
déconseilla son prince d'adhérer à la Franc-maçonnerie de Iassy et, à son tour, par
des manoeuvres i l se fît maçon et tenta de prendre la barre de la Franc-maçonnerie
roumaine. Comme Le Grand Orient de France refusa de le donner carte blanche
(par suite de l'opposition acharnée de "frères" moldaves), Bratiano aquérit l'appuit
du Grand Orient d'Italie.
Delaporte considérait que les maçons italiens n'étaient pas des vrais
maçons, mais des "carbonari" révolutionnaires radicales. Par conséquence, les
"comités" que Bratianu crée en Roumanie étaient eux aussi révolutionnaires,
radicaux, donc dangereux. Delaporte se lamentait que Bratiano avait imposé ses
hommes dans ces comités, en dirigeant toute la politique du pays et en prenant un
considérable ascendant sur le prince Charles.
Le rapport du consul français fait preuve que le gouvernement impériale
n'avait pas oublié le passé du ministre roumain. I l redoutait une politique trop
radicale, même imprévisible, dans un pays dirigé par un prince prussien, au
moment ou le conflit avec la Prusse était imminent et ou l'Empire Ottoman
s'écroulait.
Mais, grâce aux renseignements révélés par le rapport consulaire français,
un coté ignoré de la personnalité de Ion. C. Bratiano se révèle et justifie certaines
de ses décisions.
Paginaţia 159-170
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Titlul volumului de apariție
  • Muzeul Naţional; XIV; anul 2002