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Medalii, plachete, monede, bancnote şi ordine cu efigia sau cifrul regelui Mihai I / Médailles, plaquettes, monnaies, bancnotes et ordre aux effigies ou au chiffre du roi Michel Ier

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Excerpt Bien que pendant le premier règne de Michel Ier (1927-1930) on ait émis 38 types de médailles et de plaquettes, le nombre de celles portant le portrait de l'enfant- roi est assez réduit. Elles présentent un seul portrait, inspiré du portrait officiel du souverain, où celui-ci, âgé de 7 ou 8 ans, est vu de face. Les pièces les plus importantes sont dues à Henri Huguenin, de la compagnie de Le Lôcle. Michel y apparaît comme un enfant prématurément marqué par les épreuves qu'il a traversées. Le portrait de Michel Ier enfant, réalisé par Huguenin, a servi comme prototype pour un certain nombre d'effigies présentes sur des insignes ou sur des médailles «populaires». Sur les médailles et les plaquettes des années 1928-1929, la figure de l'enfant-roi est souvent associée à celle de son grand’père, le roi Ferdinand Ier, mais aussi aux portraits de Mircea l'Ancien et de Trajan. Le recours à de pareilles associations s'explique par le besoin de donner une légitimité accrue au règne du très jeune souverain. Après que Michel Ier fut écarté du pouvoir par son père Charles II, le 8 juin 1930, sept ans passèrent avant une nouvelle émission à l'effigie de Michel, devenu, entre temps, Grand-Voïvode d'Alba Iulia. Il s'agit d'une médaille maquettée par le sculpteur Ion Jalea et dédiée à la promotion du prince héritier de Roumanie au grade de sous-lieutenant. L'année suivante, le même artiste réalisera un portrait mieux profilé sur la médaille commémorant l'épisode du terrible orage sur la Mer Noire, les 5 et 6 janvier 1938, auquel le Grand-voïvode Michel, embarqué sur le navire «Regina Maria», avait miraculeusement survécu. Le dernier chapitre de l’art de la médaille roumaine à sujet monarchique fut écrit entre 1940 et 1947, au cours du deuxième règne de Michel Ier. Les vicissitudes de l'histoire, les difficultés créées par la guerre, ainsi que la position précaire du souverain pendant la dictature de Ion Antonesco ont conduit à une réduction drastique des émissions. En fait, le portrait du roi n'apparaît que rarement sur des médailles et des plaquettes, et seulement entre 1941 et 1943. C'est de cette période que date un beau portrait dû à Ioana Bassarab-Starostesco et Haralambie Ionesco, ornant la médaille dédiée au recensement général de la Roumanie (1941). Mentionnons également le portrait créé par Schulmann et N. V. Alexandresco, pour la médaille commémorative de la réunification de la Bucovine, émise en automne 1942. Sur ces deux médailles, la belle figure du souverain respire la dignité et le calme. Les deux dernières effigies du roi Michel Ier datent de l'été et de l'automne 1943. Elles furent modelées par Gh. Stănesco pour les médailles émises à l'occasion de l'inauguration de la voie ferrée Bucarest-Urziceni-Făurei et du centenaire de l'artillerie roumaine. La précarité de la position politique du souverain est mise en évidence par le fait que son portrait est accompagné de celui du «Conducator» Ion Antonescu, lequel usurpe un honneur réservé jusqu’alors seulement aux membres des maisons royales roumaines ou étrangères ou à d'autres têtes couronnées de l'histoire nationale roumaine. Depuis le coup d'État du 23 août 1944 et jusqu'au 30 décembre 1947, l'effigie du roi Michel Ier ne figurera que sur une médaille-monnaie d'or, au millésime de 1944 mais mise en circulation en 1945, commémorant la libération de la Transylvanie du nord-ouest. La maquette de cette médaille-monnaie est due à Ioana Bassarab-Starostesco et à Ştefan Iordan. Il est intéressant de remarquer que Michel Ier y apparaît en tenue militaire et casqué, une posture inhabituelle pour l'art roumain de la médaille. La situation de l'art de la médaille entre 1945 et 1947, marquée par l'absence des émissions à l'effigie du roi, ne fait que refléter le rapport de forces sur l'arène politique, où, avec l'appui des troupes soviétiques, le parti communiste accaparait rapidement les structures de l'État, annihilant l'opposition démocratique, isolant la monarchie et finissant par obliger le roi à abdiquer, le 30 décembre 1947
Paginaţia 339-349
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Titlul volumului de apariție
  • Muzeul Naţional; XVII; anul 2005